Les commerçants intéressés par le numérique

Les commerçants intéressés par le numérique

Une quarantaine de commerçants ont participé mardi dernier à la réunion d’information que la Ville consacrait au programme Commerce connecté initié par la Région et relatif à l’informatisation des commerces.

«La ville d’Ottignies-LLNa été retenue comme ville pilote pour fournir les informations sur le sujet aux commerçants et leur apprendre les techniques pour créer leur propre site internet», a rappelé Cédric du Monceau, échevin du Commerce. L’Agence du numérique de la Région supervise l’opération, l’Union des classes moyennes (UCM) s’occupe de l’aspect pratique.

Dominique Moraux, indépendante spécialisée dans les formations relatives au numérique: «Cette séance vise à souligner l’importance du numérique. Les clients ont maintenant beaucoup de choix sur internet. Le parcours d’achat a changé. Les achats en ligne se multiplient. Internet, ce n’est pas spécialement un site, cela peut-être une newsletter, une application pour smartphone, les réseaux sociaux… J’attire l’attention sur les solutions disponibles. Au terme de la séance, les participants font leur autodiagnostic. Ils reçoivent une évaluation de leur implication actuelle sur internet. Dans un deuxième temps, ils pourront recevoir une formation donnée dans les centres de compétence pour mener à bien des actions numériques.»

Marie De Coene, 22 ans, cogérante de l’épicerie Le Rypin au Petit-Ry, était présente: «J’ai étudié le marketing. La séance était sympathique. Pour la génération avant la mienne, il est difficile d’entrer dans le numérique. C’est valable aussi pour les clients. La séance était bien ficelée. On a expliqué l’importance du numérique mais pas assez comment concrètement l’importer dans nos commerces. Personnellement, s’il y a une formation, j’y participerai. L’objectif est de faire rentrer notre commerce dans le numérique».

Cédric du Monceau a rappelé aussi que, depuis 2010, tout commerçant peut s’inscrire sur le site de la Ville avec une géolocalisation de son commerce et que celui-ci est ainsi «mieux référencé qu’un site propre au commerce».

Source : https://www.lavenir.net