Le cdH veut des communes women friendly

Le cdH veut des communes women friendly

Plusieurs femmes du cdH se sont rassemblées devant la gare d’Ottignies, ce jeudi matin, afin de partager leurs recommandations.

Pour la journée internationale des droits de la femme, Claire Stappaerts s’est rendue, ce jeudi matin, à la gare d’Ottignies pour y distribuer des flyers… et des sifflets, en compagnie d’autres femmes du cdH. L’objectif? Attirer l’attention sur leur insécurité. «Cette action du 8 mars, elle termine une année de sensibilisation où nous avons travaillé sur la thématique des violences faites aux femmes. On a organisé plusieurs événements pour aujourd’hui aboutir à des recommandations en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Nous voulons renforcer la prévention, la prise en charge et la protection des femmes, mais aussi la répression. L’action des sifflets est bien entendu symbolique»,explique-t-elle.

À quelques mois des élections, elles appellent «les communes à se déclarer women friendly et à s’engager pour améliorer la situation des femmes.»

Un échevinat de l’égalité femmes-hommes?

Selon les humanistes, il faudrait consacrer un échevinat à l’égalité femmes-hommes et accorder une attention spécifique à la problématique des femmes rentrantes sur le marché de l’emploi. Et ce n’est pas tout. «Si le nombre de places d’accueil de la petite enfance était adapté, cela permettrait aux femmes de concilier vie de famille et engagements professionnels.»

Les Humanistes demandent également d’augmenter la sécurité des femmes dans l’espace public et de mettre en place une politique de la mobilité adaptée. «Les chauffeurs de bus devraient être autorisés à marquer un arrêt supplémentaire entre deux stations pour rapprocher les femmes de chez elles, en toute sécurité, dès qu’il fait nuit, comme c’est le cas en Suède ou au Canada,» détaillent-elles dans un communiqué. Elles affirment que des sanctions administratives sont aussi nécessaires pour lutter contre le sexisme et le harcèlement de rue.

Féministe, engagée dans plusieurs associations, Claire Stappaerts voulait à tout prix participer à cette matinée de sensibilisation à Ottignies. «Cette journée internationale des droits de la femme permet d’augmenter la visibilité. Mais il ne s’agit que d’une action. Notre combat, nous le menons tout au long de l’année!»

André Antoine, président du Parlement de Wallonie, Benoît Thoreau, président du cdH Brabant wallon, Cédric du Monceau, échevin cdH à Ottignies-Louvain-la-Neuve et Étienne Struyff, chef de cabinet du premier cité, se sont également rendus sur place pour soutenir les femmes dans leur démarche de sensibilisation.

Source : https://www.lavenir.net