Jour de la Terre, le 22 Avril 2014

Jour de la Terre, le 22 Avril 2014

Cédric du Monceau candidat tête de liste cdH à la Chambre lance un appel pour transformer « la finitude de la Terre et de ses ressources Naturelles » en opportunités.

POUR L’AVENIR, le monde, et le système économique qui orientent son exploitation et son développement,doivent postuler à l’ EXCELLENCE (c’est-à-dire à + de  parcimonie dans la gestion de la « rareté ») et à la  COOPÉRATION (c’est-à-dire à + solidarité).

En tant que candidat député, je lance un Appel pour :

1-   Nous doter d’un autre indicateur de performance pour évaluer la richesse des Nations que le PNB/PIB.

Celui-ci ne nous entraine ni vers l’excellence, que du contraire, ni vers la coopération et plus de solidarité. Par exemple, l’Indice du Développement Humain (IDH) de l’OCDE et/ou la l’Empreinte Ecologique sont des indicateurs plus utiles pour construire une société durable.

2-   Changer notre mode de financement de la solidarité (financement de l’état et de la sécurité sociale) en réduisant la fiscalité sur le travail, qui est un facteur de coopération, et en taxant ce qui est rare, « les ressources naturelles », qu’il nous faudra de plus en plus partager.

Aujourd’hui notre système fiscal tue le lien social que représente le travail et détruit la Nature car l’exploitation des ressources naturelles ne prend pas en compte la valeur de remplacement et le coût des externalités. Par exemple il aura fallu des millions d’années pour que la nature crée le pétrole que nous dilapidons en quelques secondes !

3-   Revoir les principes de base sur lesquels repose notre système de coopération économique internationale qui est au cœur de l’action des organisations internationales telles que l’OMC et les IFIs.

En effet, les théories de la spécialisation des nations et du travail vont à l’encontre du développement personnel et spirituel de l’être humain.

Le système et son optimisation conspirent contre le bien-être de l’homme. Nous devons protéger notre terre et sa diversité c’est la raison pour laquelle le cdH souhaite que la protection de la biodiversité soit un des objectifs majeurs en matière de relations internationales. La protection de ce bien public mondial sera mise en œuvre notamment en défendant la protection du milieu marin et en luttant contre la déforestation.  

La Belgique et la fédération Wallonie-Bruxelles en particulier ont l’avantage de vivre un tournant de leur histoire institutionnelle. Cette transformation, issue de la dernière réforme de l’état, doit  induire un changement de nos fonctionnements. Profitons de cette obligation de changement pour oser nous doter d’une vraie stratégie ambitieuse de développement qui anticipe l’Avenir et cible l’EXCELLENCE et la COOPÉRATION comme objectif mobilisateur de toutes nos énergies ! Cette stratégie  doit être un enjeu majeur de nos futurs accords de gouvernement.

Et en Brabant wallon ?

Malheureusement force est de constater que dans notre Province du BW la volonté de changement est absente : c’est le règne de l’incohérence et de l’immobilisme.

Incohérence.

En effet, le MR, dont le président national est député-bourgmestre du chef-lieu provincial, veut faire croire aux électrices et aux électeurs que son pire ennemi est le PS. C’est un jeu de dupe !

Il vient juste de mettre à la porte les écolos des institutions provinciales et souhaite maintenir le cdH dans l’opposition pour privilégier constamment le PS comme allié.

Y compris à la Région et au Fédéral, sans doute en remerciement du largage du FDF par le MR pour la constitution du gouvernement Di Rupo car cette province a la particularité d’être celle d’un président libéral de parti et d’un président socialiste de la Chambre qui se connaisse et exerce des mandats politiques depuis 20 ans !

Je dénonce cette incohérence entre ce qui est dit et ce qui est fait ! Cela démontre qu’il n’y a pas de volonté de changement, mais seulement l’opportunisme du pouvoir.

C’est pourquoi, j’ose déclarer qu’à la Chambre, pour le Brabant wallon, il n’y aura qu’un seul nouveau candidat-tête de liste, « un légionnaire contre trois commandeurs » !

(ce trait d’humour d’un journaliste trouve son origine dans les dix années passées à la tête du WWF France qui me valurent la Légion d’honneur sur proposition du Président Jacques Chirac alors que les trois têtes de liste des autres formations classiques reçurent pour la longévité de leurs mandats politiques dans les Assemblées parlementaires (près de 20 ans chacun) la Médaille Civile de Commandeur de l’Ordre de Léopold ?

Immobilisme.

Une alliance de 20 ans : quelle conséquence en Brabant wallon ?

À titre d’exemple le BW est la seule province dont l’intercommunale (IBW) des traitements de déchets ne propose pas encore de gestion au poids de nos déchets. Seules deux communes, Ottignies-LLN et Mt-St-Guibert, ont eu la volonté et le courage d’être pionnières en cherchant une solution alternative externe à l’IBW.

25 ans après Mellery, la politique de gestion des déchets de l’IBW est le reflet du même manque de volonté du pouvoir politique de s’adapter ou de s’intéresser aux questions importantes liées à notre environnement immédiat.

Depuis le scandale de l’affaire de Mellery jusqu’à aujourd’hui, l’IBW est aux mains des mêmes deux formations qui disent s’opposer ( !!).

La province est otage d’une fausse solution : l’incinération de nos déchets (dont la politique de recyclage irréfléchie diminue la part humide du déchet incinéré et augmente par combustion excessive les risques de rejet de dioxine) transforme le ciel et donc nos poumons en décharge.

Pourtant, depuis Lavoisier nous savons tous que sur terre rien ne disparaît mais tout se transforme.

A l’occasion de la Journée mondiale de la Terre, ce 22 avril, je dénonce l’incohérence et l’immobilisme des deux « maîtres d’œuvre » de la Province du Brabant wallon qui, depuis 20 ans, masquent les enjeux essentiels de notre avenir pour préserver le leur.

A force de nous faire croire qu’il faut choisir entre deux opposés, gauche ou droite (qui, ici en BW, se réuniront de toutes façons !), ces deux partis idéologues nous font oublier l’essentiel : l’Humain.      Nous !

Je ne suis pas candidat à représenter une idéologie, quelle qu’elle soit, mais seulement et viscéralement ce que nous sommes : des humains.