«Il faut réformer le contrôle des intercommunales»

«Il faut réformer le contrôle des intercommunales»

Le fonctionnement des intercommunales fait en sorte qu’au final personne n’est responsable, explique l’échevin ottintois.

«Je suis favorable à une réforme des intercommunales et de leur contrôle», nous confie l’échevin d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, Cédric du Monceau (Avenir).

Lors du dernier conseil communal, mardi soir, il a voté contre le plan stratégique d’Ores Assets. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre plus global d’une volonté de changement.

«À l’heure actuelle, dans les conseils communaux, nous devons donner une décharge aux administrateurs des intercommunales et approuver les comptes annuels, or nous n’avons pas les moyens de vérifier ou la capacité de vraiment se prononcer. Et au final, et même si le management peut être de qualité, cela implique que plus personne n’est responsable des décisions prises. Il n’y a pas de réel contre-pouvoir et ce n’est pas sain», explique-t-il, précisant qu’il ne vise pas Ores spécifiquement mais le fonctionnement des intercommunales.

L’échevin regrette que les leçons du désastre du Holding communal (Crédit communal) n’aient pas été tirées. «Personne n’a été jugé responsable de la déroute. Et par après, personne ne s’est inspiré de cet échec magistral pour réformer le fonctionnement des intercommunales et changer les mécanismes de contrôle des intercommunales.»

Et l’échevin de rappeler que les intercommunales ne sont pas là pour donner des dividendes aux Communes mais bien rendre des services au meilleur rapport qualité-prix.

Source : https://www.lavenir.net

Ottignies-LLN met son patrimoine agricole en valeur

Ottignies-LLN met son patrimoine agricole en valeur

 

Source : https://www.lesoir.be

Une troisième commune du commerce équitable en Brabant Wallon

Une troisième commune du commerce équitable en Brabant Wallon

Ottignies-LLN a reçule titre de Commune du commerce équitable au terme d’un processus participatif entamé en octobre 2017.

Sophie Duponcheel était présente mercredi en fin d’après-midi à l’hôtel de ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve pour remettre aux autorités communales le titre de «Commune du commerce équitable», dont elle coordonne la campagne: «Ottignies-LLN est la troisième commune du Brabant wallon à obtenir ce label après Nivelles et Rixensart, la quarantième de la Fédération Wallonie/Bruxelles. Elle a intégré les six critères à satisfaire, dont le premier est de consommer deux produits issus du commerce équitable, dont le café, pour ses événements internes et ceux qu’elle organise à destination du public. Le café est un enjeu important. On consomme 19,5 millions de tasses de café chaque jour en Belgique. Seulement 665 000 de ces tasses sont issues du commerce équitable. La production profite à un petit nombre d’actionnaires. Les producteurs de cacao du Ghana et de Côte d’Ivoire ne gagnent pas plus de 0,67 cent par jour, soit largement sous le seuil de pauvreté», explique Sophie Duponcheel.

Parmi les critères, des commerçants, acteurs dans l’horeca, doivent également proposer deux produits équitables: «Leur nombre dépend de la taille de la commune», poursuit Sophie Duponcheel. Les entreprises, écoles, les associations doivent également être impliquées dans le processus, la Commune doit aussi promouvoir les produits agricoles, locaux et durables: «Nous avons huit Groupement d’Achat en Commun sur notre territoire. C’est un exemple de la diversité des consommateurs et des acteurs économiques de notre ville pour promouvoir les produits locaux et l’équité envers les producteurs», souligne Cédric du Monceau, échevin du commerce.

Pour mener à bien les actions nécessaires à obtenir le titre, il était également obligatoire de mettre en place un comité de pilotage. Celui-ci était constitué de membres d’Oxfam, de l’Association des Habitants, de la Dalle (association des commerçants de Louvain-la-Neuve hors Esplanade), d’un représentant d’un commerce (Färm à Louvain-la-Neuve) et de la Ville.

L’obtention du titre n’est pas l’aboutissement de la démarche: «C’est une étape. Cela doit donner l’envie d’aller plus loin que l’achat de produits alimentaires, comme l’achat de vêtements éthiques»

Source : https://www.lavenir.net