L’UCLouvain va étudier l’humusation

L’UCLouvain va étudier l’humusation

L’université a reçu un subside de la Région pour étudier de manière scientifique cette pratique funéraire qui transforme les dépouilles en terreau.

L’UCLouvain a reçu un subside du ministre régional de l’Environnement, Carlo Di Antonio (cdH), pour étudier l’humusation. L’humusation? Il s’agit de transformer notre dépouille mortelle en humus, soit en terreau fertile.

Actuellement, notre choix se limite légalement entre inhumation et incinération. Mais depuis quelques années, des citoyens plaident pour une troisième voie: l’humusation. C’est un processus respectueux de la nature et qui représente un réel retour à la terre, défendent ces citoyens dont certains sensibilisent citoyens et autorités publiques via la fondation d’utilité publique Métamorphose pour mourir… puis donner la vie!

Une action qui semble porter ses fruits puisque le ministre régional vient de débloquer un subside pour étudier la question. «L’objectif est de valider scientifiquement la partie technique de cette approche, précise Philippe Baret, le doyen de la faculté des bioingénieurs Agro Louvain. On va étudier le processus avec deux dépouilles de porc, voir les nuisances éventuelles et analyser les impacts environnementaux. On comparera l’humusation avec l’inhumation normale de deux carcasses de porc enterrées dans des cercueils.»

Résultats à l’horizon 2020

Concrètement, la dépouille du porc sera installée, avec des déchets verts et bruns, dans une maison de paille située en extérieur. «La partie décomposition va relativement vite: 3 à 6 mois. Mais pour avoir du compost, il faudra encore attendre un an, poursuit le doyen. L’expérience va commencer début novembre et on devrait obtenir des résultats publiables à l’horizon 2020.»

En fonction des résultats, on pourra alors penser à étudier la question de l’humusation avec des corps humains, «sans doute des membres avant une dépouille entière. En tout cas, étudier le processus sur un modèle animal, et le porc est ce qui ressemble le plus à l’être humain, est un prérequis nécessaire pour aller devant un comité d’éthique, comme dans beaucoup de recherches», explique Philippe Baret.

L’humusation n’est donc pas encore pour tout de suite, mais petit à petit, l’idée fait son trou.

«Ottignies-Louvain-la-Neuve doit pouvoir accueillir l’humusation»

Le premier échevin d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, Cédric du Monceau (Avenir), soutient l’idée de permettre l’humusation.

«Pourquoi? Trois raisons à cela. Tout d’abord, si le processus est bien encadré, pourquoi interdirait-on à des gens de mieux respecter le cycle de la vie, y compris dans cette ultime étape.

Deux, la crémation est le processus le moins écologique vu qu’il faut injecter beaucoup d’énergie pour brûler le corps et que le processus émet des gaz à effets de serre. Finalement, on pollue une dernière fois la Terre.

Enfin, s’interroger sur la mort et la manière dont on veut passer à trépas est ce qui donne sens à la vie. Les personnes qui s’inscrivent dans cette démarche de sensibilisation à l’humusation se posent les bonnes questions: comment on vit sur Terre? Comment on participe au cycle de vie? Leur démarche est intelligente et interpelle la société sur notre manière d’habiter notre planète.

En conclusion, notre ville doit pouvoir accueillir ce type de pratique funéraire même si je peux comprendre que ça trouble certains.»

Mais que dit la loi?

Dans le Code de la démocratie locale, en son livre II, titre III, chapitre II sur les funérailles et sépultures, on peut lire que «les modes de sépulture sont les suivants: 1° l’inhumation; 2° la dispersion ou la conservation des cendres après la crémation; 3° tout autre mode de sépulture fixé par le gouvernement wallon.»

Actuellement, le gouvernement wallon n’a pas encore fixé d’autres modes de sépulture.

VITE DIT

Plaidoyer pour l’humusation La fondation Métamorphose a publié un Plaidoyer pour l’humusation où elle sensibilise à la question. Elle y détaille le pourquoi et le comment de cette pratique funéraire respectueuse de l’environnement qui, in fine, permet de produire de l’humus qui pourra servir de fertilisant. Au contraire de l’inhumation et de l’incinération qui sont des pratiques polluantes. L’inhumation entraîne la «production massive de liquides toxiques et nauséabonds qui se retrouvent progressivement avec tous les produits chimiques accumulés dans le corps au cours de sa vie, dans les nappes phréatiques», peut-on lire. Quant à la crémation, elle nécessite beaucoup d’énergie et dégage des gaz polluants. L’humusation est, elle, un processus qui permet de détruire les résidus toxiques présents dans nos corps tandis que les prothèses et autres stimulateurs cardiaques sont retirés après quelques mois de maturation de la dépouille. «En choisissant l’humusation, la seule pratique funéraire 100% favorable à l’environnement, vous pourrez enfin retourner à la terre en harmonie avec les processus du vivant et réduire votre empreinte écologique globale plutôt que l’alourdir encore sensiblement par des obsèques traditionnelles», lit-on encore dans le manifeste.

Motion de Walhain En septembre 2017, la Commune de Walhain a adopté une motion pour que l’humusation soit étudiée. Ottignies-Louvain-la-Neuve et Chaumont-Gistoux seraient quant à elles favorables à accueillir un espace pour pratiquer l’humusation.

Source : https://www.lavenir.net

« La nouvelle clinique doit être près d’une gare », clame Cédric du Monceau

« La nouvelle clinique doit être près d’une gare », clame Cédric du Monceau

Source : https://www.dhnet.be

Clinique Saint-Pierre: les trois pistes d’Avenir

Clinique Saint-Pierre: les trois pistes d’Avenir

Pour la tête de liste Avenir, il y a moyen que la clinique Saint-Pierre reste sur la localité. Où? Il voit deux terrains à LLN ou encore près de la gare d’Ottignies.

«Avenir se battra pour que la clinique Saint-Pierre reste à Ottignies-Louvain-la-Neuve.» Cédric du Monceau, échevin de l’Urbanisme et tête de liste Avenir aux élections communales, a tenu à faire le point sur ce dossier lors d’une conférence de presse samedi.

La clinique a l’intention de déménager, un projet qui se prépare bien à l’avance et dont on parle depuis quelques années. Louvain-la-Neuve, Chaumont-Gistoux, Wavre? L’institution hospitalière a pris option sur le terrain situé entre le Domaine du Blé et l’E 411, à Wavre.

L’information, dévoilée la semaine dernière, fit bondir l’échevin. Il pointait le manque de soutien de la Ville et de l’UCL qui a obligé la clinique à chercher un terrain ailleurs pour assurer son avenir.

Samedi, Cédric du Monceau a répété la même chose. «Mais rien n’est fait», ajoute-t-il. Et Vincent Malvaux, médecin spécialiste à la clinique Saint-Pierre et candidat Avenir d’ajouter: «J’en ai parlé avec le docteur Pierre (NDLR: le directeur médical de la clinique) et il m’a assuré que rien était fait, rien était figé.»

Outre des raisons symboliques – la clinique a participé au développement de la ville –, pourquoi la clinique devrait-elle rester? «C’est comme pour les centres commerciaux, cela n’a aucun sens d’installer une clinique dans un champ de patates au milieu de nulle part. Un hôpital, ce sont des patients mais aussi des milliers de visiteurs. En termes de développement durable, la meilleure localisation, c’est d’être proche d’une gare et en périphérie d’un centre urbain.»

Il faudra négocier avec l’UCLouvain ou le Fédéral

Et de proposer trois pistes, deux sur Louvain-la-Neuve et une sur Ottignies. La première est envisagée depuis longtemps: il s’agit de construire la clinique sur un terrain de l’UCLouvain, rue Génistroit, en face d’Oh! Green. Mais les discussions entre l’université, les hôpitaux universitaires Saint-Luc et la clinique n’ont jamais abouti. «Mais c’est une zone d’aménagement communal concerté, ZACC. Le bourgmestre doit pouvoir s’imposer et en discuter avec l’UCLouvain.»

Sous-entendu: lui en sera capable s’il est élu, c’est la campagne électorale, ne l’oublions pas.

L’échevin verrait aussi un autre terrain de l’université, toujours entre la N 4 et l’E 411, mais en face du parking RER cette fois. «Ce qui permettrait de garantir que ce parking serve si on n’arrive pas à le remplir.»

À titre personnel, Cédric du Monceau préfère la troisième option: trouver un emplacement sur les 20 hectares autour de la gare d’Ottignies. «La SNCB et un privé, propriétaires d’une très grande partie des terrains, aimeraient y faire de la promotion immobilière. Mais pourquoi ne pas y faire un projet d’utilité publique. En ce qui concerne la SNCB, on parle d’argent public, l’intérêt public devrait donc prédominer. J’en appelle à la Région et au Fédéral pour créer, avec nous, les conditions pour que la clinique puisse s’y installer.»

Source : https://www.lavenir.net

L’échevin ottintois de l’urbanisme veut que la nouvelle clinique soit près d’une gare

L’échevin ottintois de l’urbanisme veut que la nouvelle clinique soit près d’une gare

Après les articles de presse révélant que la Clinique Saint-Pierre d’Ottignies a des vues sur un terrain situé à Wavre pour déménager et construire des infrastructures modernes, l’échevin ottintois de l’urbanisme, Cédric du Monceau, a réagi samedi matin.

Tout en reconnaissant que la clinique doit se positionner pour présenter un dossier concret afin de se moderniser, l’échevin estime qu’une implantation à proximité du magasin Décathlon à Wavre serait contraire aux principes du développement durable. Il préconise une installation près de la gare d’Ottignies ou de la gare de Louvain-la-Neuve.

À Louvain-la-Neuve, une zone d’aménagement communal concerté (ZACC) est disponible à proximité immédiate de la gare, de l’autoroute E411 et du «park & ride» de plus de 3 000 places construit par la SCNB. Le terrain appartient à l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) et pourrait parfaitement se prêter à une telle affectation. Pour Cédric du Monceau, il s’agit d’une solution commode et réaliste et la ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve pourrait jouer un rôle d’impulsion pour que des accords soient trouvés entre la clinique Saint-Pierre, l’hôpital universitaire Saint-luc et l’UCLouvain.

L’autre solution préconisée par l’échevin de l’urbanisme est d’intégrer la clinique à faire sortir de terre dans le master plan concernant les abords de la gare d’Ottignies, même si la SNCB et le propriétaire privé concerné souhaitent valoriser les terrains et qu’un projet immobilier est plutôt envisagé.

«L’intérêt public de l’installation d’un hôpital à proximité d’une gare régionale de trains et de bus et la mutualisation possible d’infrastructures de parking devrait pouvoir prédominer sur les intérêts particuliers, surtout en ce qui concerne la SNCB puisqu’on parle d’argent public», indique Cédric du Monceau.

Source : https://www.lavenir.net

Louvain-la-Neuve: Yves du Monceau, le «mélioriste»

Louvain-la-Neuve: Yves du Monceau, le «mélioriste»

 

Source : https://www.lesoir.be

Le cdH veut des communes women friendly

Le cdH veut des communes women friendly

Plusieurs femmes du cdH se sont rassemblées devant la gare d’Ottignies, ce jeudi matin, afin de partager leurs recommandations.

Pour la journée internationale des droits de la femme, Claire Stappaerts s’est rendue, ce jeudi matin, à la gare d’Ottignies pour y distribuer des flyers… et des sifflets, en compagnie d’autres femmes du cdH. L’objectif? Attirer l’attention sur leur insécurité. «Cette action du 8 mars, elle termine une année de sensibilisation où nous avons travaillé sur la thématique des violences faites aux femmes. On a organisé plusieurs événements pour aujourd’hui aboutir à des recommandations en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Nous voulons renforcer la prévention, la prise en charge et la protection des femmes, mais aussi la répression. L’action des sifflets est bien entendu symbolique»,explique-t-elle.

À quelques mois des élections, elles appellent «les communes à se déclarer women friendly et à s’engager pour améliorer la situation des femmes.»

Un échevinat de l’égalité femmes-hommes?

Selon les humanistes, il faudrait consacrer un échevinat à l’égalité femmes-hommes et accorder une attention spécifique à la problématique des femmes rentrantes sur le marché de l’emploi. Et ce n’est pas tout. «Si le nombre de places d’accueil de la petite enfance était adapté, cela permettrait aux femmes de concilier vie de famille et engagements professionnels.»

Les Humanistes demandent également d’augmenter la sécurité des femmes dans l’espace public et de mettre en place une politique de la mobilité adaptée. «Les chauffeurs de bus devraient être autorisés à marquer un arrêt supplémentaire entre deux stations pour rapprocher les femmes de chez elles, en toute sécurité, dès qu’il fait nuit, comme c’est le cas en Suède ou au Canada,» détaillent-elles dans un communiqué. Elles affirment que des sanctions administratives sont aussi nécessaires pour lutter contre le sexisme et le harcèlement de rue.

Féministe, engagée dans plusieurs associations, Claire Stappaerts voulait à tout prix participer à cette matinée de sensibilisation à Ottignies. «Cette journée internationale des droits de la femme permet d’augmenter la visibilité. Mais il ne s’agit que d’une action. Notre combat, nous le menons tout au long de l’année!»

André Antoine, président du Parlement de Wallonie, Benoît Thoreau, président du cdH Brabant wallon, Cédric du Monceau, échevin cdH à Ottignies-Louvain-la-Neuve et Étienne Struyff, chef de cabinet du premier cité, se sont également rendus sur place pour soutenir les femmes dans leur démarche de sensibilisation.

Source : https://www.lavenir.net